Condamnation des homosexuels au Ghana : L’ONU sort du silence

L’Organisation des Nations unies (ONU) est en désaccord avec le projet du Ghana d’introduire une législation anti-LGBTQ. Elle exhorte le pays à prendre des mesures adéquates.

L’Assemblée nationale du Ghana a adopté le « projet de loi sur les droits sexuels et les valeurs familiales, 2024 », qui entraînera l’emprisonnement des homosexuels.
L’ONU considère cette décision comme une nouvelle forme d’oppression à l’encontre de la communauté LGBTQ.
L’adoption récente par le parlement ghanéen, comme l’a déclaré le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, est profondément troublante.

« Le projet de loi élargit la portée des sanctions pénales contre les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres, transsexuelles et queer, simplement parce qu’elles sont qui elles sont, et menace de sanctions pénales les alliés perçus des personnes LGBTQ+ », a-t-il déclaré

Türk pense que tout le monde devrait accepter et normaliser les relations entre personnes de même sexe. Il pense que les personnes qui s’identifient comme lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres ou transsexuels ne devraient pas être condamnées, jugées ou stigmatisées en raison de leur orientation sexuelle.

« J’appelle à ce que le projet de loi ne devienne pas une loi. J’exhorte le gouvernement ghanéen à prendre des mesures pour garantir que chacun puisse vivre sans violence, stigmatisation et discrimination, quelle que soit son orientation sexuelle ou son identité de genre. Les relations consensuelles entre personnes de même sexe ne devraient jamais être criminalisées », a-t-il demandé à l’endroit du gouvernement ghanéen.

Si le gouvernement adopte le projet de loi voté par les députés, l’homosexualité et la promotion de toute forme de pratiques homosexuelles deviendront passibles d’une peine d’emprisonnement.
Les personnes LGBTQ+ ou celles qui se livrent à des actes homosexuels risquent une peine d’emprisonnement de 3 mois à 3 ans.
Les alliés des personnes LGBTQ, tels que les donateurs, les activistes ou les promoteurs, pourraient également être condamnés à une peine d’emprisonnement de 3 à 5 ans.

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